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L’année 2023 a été riche en actualités. Des événements heureux, mais aussi parfois dramatiques. Avant de commencer 2024, dernier coup d’œil dans le rétro de ce qui a animé la Côte d’Azur cette année.
L’année qui vient de s’écouler a eu son lot d’actualité. Voici un résumé en 10 dates clés de ce qu’il s’est passé dans les Alpes-Maritimes en 2023.
17 janvier. Hospitalisation de la mère d’Éric Ciotti : le leader de l’hôpital répond
L’une des premières polémiques de l’année s’est déroulée sur la Côte d’Azur. Le 16 janvier, nos confrères de Mediapart publient un article sur la mère du tout nouveau président des Républicains, Éric Ciotti, hospitalisée à la suite d’un AVC. L’emballement médiatique est immédiat.
Selon le journal en ligne, elle occupe depuis 18 ans une place au centre hospitalier de Roquebillière (Alpes-Maritimes), « pourtant réservé à des soins de courte durée ». Dans ce service, « la prise en charge est entièrement assurée par la Sécurité sociale » (hors forfait hospitalier), ce qui aurait permis à la famille Ciotti d’économiser « plus de 526.000 euros ».
« Ce n’est pas moi-même qui gère son hospitalisation, mais des médecins qui ont décidé de sa situation », s’est justifié le député LR. « On est allé fouiller dans le dossier médical de ma mère qui est tétraplégique. Je crois que l’on atteint le sommet de l’ignoble. » Devant notre caméra, le papa d’Éric Ciotti est également monté au créneau pour défendre sa famille.
De son côté, le Philippe Maddalena, le leader des hôpitaux de la Vésubie, explique que « nous n’avons pas d’unité de soins de longue durée dans la vallée. Dans le passé, nous avons déjà eu des patients qui sont restés plusieurs années et il peut y en possessions de nouveau. »
Enfin, le 22 janvier, sur le plateau de l’émission Dimanche en politique de France 3 Côte d’Azur, Christian Estrosi, le rival d’Éric Ciotti, a pris sa défense : « quel que soit ce qui peut nous séparer, Éric Ciotti a tout mon soutien parce qu’on ne touche pas à la famille ».
31 mars. Le procès turc de Pinar Selek
La sociologue et écrivaine Pinar Selek, qui enseigne à l’université Côte d’Azur, fait l’objet d’un procès à Istanbul, en Turquie. Depuis 25 ans, elle est poursuivie par la justice turque pour un attentat qui n’a jamais existé. Condamnée et acquittée à quatre reprises, celle qui est aujourd’hui réfugiée sur la Côte d’Azur devait être jugée par contumace le 31 mars dernier.
Son procès a été renvoyé au 29 septembre, puis finalement au 28 juin 2024…
26 avril. Retour des vélelles (et des sabots de Vénus)
Chaque année, elles profitent des plages azuréennes avant le trop-plein de touristes. Les vélelles, des cousines des méduses, se font facilement relever par leur aspect transparent et bleu, mais surtout leur odeur nauséabonde… Les voici en vidéo, repérées du côté de Savone, en Ligurie italienne.
Mesurant jusqu’à 6 centimètres de diamètre, elles ne peuvent se déplacer de façon autonome et sont tributaires du vent. Elles sont portées par un disque cartilagineux, surmonté d’une voile rigide, elle aussi, cartilagineuse. L’ensemble évoque un petit radeau flottant. Les vélelles sont inoffensives pour l’homme.
Les sabots de Vénus aussi sont sans danger pour l’être humain. Eux aussi viennent chaque année sur la côte azuréenne. inégalement appelés « Papillons de mer », ces gastéropodes sont reconnaissables grâce à la transparence de leur coquille, pour mieux se camoufler dans l’eau. Ils ne mesurent pas plus de 6 centimètres à l’âge adulte.
Photo de sabot de Vénus prise le 29 avril sur la Côte d'Azur.
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© Joko Peltier
