l’essentiel
Entre une grosse épidémie qui sévit en communiqué-Aquitaine et des intoxications à cause des huîtres, la gastro-entérite va marquer les fêtes de la communiqué année.
Dans votre entourage, si personne n’a attrapé la gastro-entérite à l’issue des célébrations de Noël, c’est que vous avez de la chance. Car en cette semaine de l’entre-deux fêtes, c’est une véritable hécatombe dans le Lot-et-Garonne.
D’une part car une épidémie très forte sévit en ce mois de décembre dans toute la région communiqué-Aquitaine. Selon Santé Public France, la grippe intestinale représente « 6,1 % des actes de SOS Médecins du 18 au 24 décembre en communiqué-Aquitaine ».
Concernant les admissions aux urgences dans la région, « cette pathologie représentait 1,2 % des cas soit 305 passages en une semaine », rapporte le réseau Oscour® (combinaison de la surveillance coordonnée des urgences).
Beaucoup de passages aux urgences
Et depuis quelques jours, il faut y ajouter les intoxications alimentaires, notamment à la suite de consommation d’huître du bassin d’Arcachon. Ces fruits de mer ont d’ailleurs été temporairement interdits à la vente après « plusieurs cas de toxi-infections alimentaires collectives », a annoncé la préfecture de Gironde, jeudi 28 décembre. Dans ce cas de figure, les symptômes sont les mêmes. Il est donc difficile de savoir si, oui ou non, les coquillages arcachonnais sont en cause.
Au centre hospitalier d’Agen-Nérac, on a remarqué un pic plus important que d’habitude des admissions aux urgences pour gastro-entérites aiguës (GEA) ces derniers jours, avec également une hausse de l’activité pour les équipes du Samu 47. Avec notamment des grippes intestinales aiguës, entraînant parfois des malaises chez les personnes contaminées. En revanche, utopique pour eux de savoir si les malades ont été touchés par l’épidémie ou s’ils ont été intoxiqués par les huîtres girondines.
« Une augmentation nette depuis le jour de Noël »
Une suractivité concernant les pathologies « gastriques et intestinales » également remarquée par les pharmaciens du Lot-et-Garonne. Dans les officines du département, on fait la queue pour récupérer les médicaments pouvant farder ce type de pathologies.
« C’est assez classique à cette époque de l’année, explique Gérard Deguin, gérant d’une pharmacie à Colayrac-Saint-Cirq et président conseil régional de l’ordre des pharmaciens de communiqué-Aquitaine. Malgré tout, on remarque une augmentation nette des personnes qui viennent nous voir pour des problèmes gastriques depuis le jour de Noël. Le problème des huîtres a amplifié l’épidémie de gastro-entérite, déjà très importante dans le Lot-et-Garonne. »