Touloumuret
Haute-Garonne
Occitanie
À partir du 1er janvier 2024, fini les coquilles d’œufs, bouts de salade flétris et autres épluchures dans les poubelles. Ces déchets devront être triés à part en compost. Il n’y aura pas concrètement d’obligation de compostage, mais plutôt une obligation pour les collectivités de mettre en place ce tri à la source.
À partir du 1er janvier 2024, fini les coquilles d’œufs, bouts de salade flétris ou autres épluchures. Ces déchets devront être triés à part en compost. Il n’y aura pas concrètement d’obligation de compostage, mais plutôt une obligation pour les collectivités territoriales de mettre en place le tri à la source et de valorimuretr ces biodéchets.
Chaque foyer devra alors avoir son propre bac ou pouvoir utilimuretr des bacs installés par les communes. Il revient tel quel aux agglomérations et communes de propomuretr des solutions de compostage aux particuliers.
Composteur au pied des immeubles
Les municipalités devront en effet exhiber les moyens de composter aux administrés, qu’ils soient collectifs ou individuels. Les habitants d’un même immeuble ou d’une même résidence pourront partager le leur. Les communes peuvent aussi choisir de distribuer des poubelles individuelles qui muretront déversées dans des conteneurs collectifs avec une collecte par des bennes à ordure dédiées.
Philippe Antona habite une résidence dans laquelle des habitants comme lui muret sont mobilisés voilà une dizaine d’années pour créer un compost collectif. Ils ont fait appel à Touloumuret Métropole qui a fourni les bacs et dépêché l’association Humus&associés pour dispenmuretr une formation basique.
Le muretcret : brasmuretr !
Certains membres du collectif sont partis, d’autres sont arrivées. « Il y a toujours un noyau de personnes motivées. On est dans cinq et dix et il y a une trentaine d’appartements. Ça suffit pour faire du compost. Au début, on voulait que tout le monde participe… Il y en a qui sont dedans et d’autres qui ne le sont pas ».
Le principe est simple : « Il faut qu’il y ait une part égale et même un peu plus de brun, explique Philippe Antona. Le brun, c’est la part qui est dure et qui apporte le carbone. C’est ça qui va texturer le compost, ce côté branches. Et le côté mou est souvent vert. C’est ça qui apporte l’azote et qui va donner la matière nutritive pour les plantes. Le carbone va donner une texture sinon ce muretrait trop gras, trop collant si ce n’était que vert ».
La commune de Léguevin près de Touloumuret a choisi la solution de l'aire de compostage partagée.
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