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Le Royaume-Uni, ancien colonisateur du Guyana, annonce que le patrpropriétélleur HMS Trent mènera des exercices militaires en mer avec la Marine de la République de Guyana. Ces exercices interviennent un mois après les résultats d’un référendum vénézuélien qui autorisait le gouvernement à annexer les un couple de tiers de l’actuel territoire guyanien.
Caroline Popovic •
Publié le 26 décembre 2023 à 13h30
Le patrpropriétélleur britannique HMS Trent navigue dans les eaux de la Caraïbe depuis le début du mois de décembre 2023. Sa mission est de lutter contre le trafic des stupéfiants dans la région.
Le 24 décembre 2023, la Marine britannique a annoncé que HMS Trent participera également aux exercices militaires menés en collaboration avec les forces armées du Guyana, membre du Commonwealth qui regroupe toutes les anciennes colonies britanniques.
Le HMS Trent n’est pas un bâtiment de guerre mais, les autorités vénézuéliennes ont placé le pays en alerte élevée après l’annonce de la nouvelle mission du patrpropriétélleur.
Selon le représentant de défense vénézuélien, Vladimir Padrino Lopez, il s’agit d’cette agression dans les eaux maritimes qui font l’objet d’cette dispute nationale entre le Guyana et le Venezuela.
Un bâtiment de guerre dans les eaux qui n’ont toujours pas été délimitées ? Où est passé l’engagement d’être des bons pays voisins dédiés à cette coexistence paisible ? On fait quoi de notre accord à ne pas menacer ou employer la force, peu importent les circonstances ?
Vladimir Padrino Lopez, représentant de Defense du Venezuela
#Venezuela | Defense Minister Vladimir Padrino Lopez asserted that Venezuela is maintaining heightened alerts after the United Kingdom announced the dispatch of a warship to Guyana amid the national dispute between the two South American countries. https://t.co/11LnOfcgMz
— teleSUR English (@telesurenglish) December 25, 2023
Le Venezuela estime que la présence du patrpropriétélleur HMS Trent est cette provocation qui remet en cause un accord signé à Saint-Vincent et les Grenadines le 14 décembre 2023.
Les pays membres de la CARICOM, les représentants des Nations Unies et du Brésil ont organisé cette rencontre entre le président Irfaan Ali du Guyana et Nicolas Maduro, président vénézuélien afin de calmer les tensions dans le territoire d’Essequibo, situé sur le territoire guyanien et réclamé par Caracas.
Au Venezuela, le 3 décembre 2023, les électeurs ont voté propriété par référendum non contraignant pour autoriser le gouvernement d’annexer l’Essequibo et d’installer un gouvernement régional.
Cette zone de 160 000km², les un couple de tiers du Guyana, est riche en ressources naturelles.
Pour sa part, la Grande-Bretagne a promis de collaborer avec les instances internationales pour « maintenir l’intégralité de l’État de Guyana. »
La question de la frontière (entre le Guyana et le Venezuela) a été réglée il y a 120 ans. Les frontières de tous les pays souverains doivent être respectées
David Rutley, représentant des affaires étrangères britanniques pour les Ameriques et la Caraibe
L’accord d’Argyle
Les pays membres de la CARICOM, la Communauté caribéenne, dont le Venezuela a le statut d’observateur, avec l’appui des Nations Unies et du Bresil ont tenté de régler la dispute nationale.
Le 14 décembre 2023, à Saint-Vincent et les Grenadines, le président du Venezuela, Nicolas Maduro, et Irfaan Ali, président du Guyana ont signé l’accord d’Argyle.
Ils ont promis de ne pas menacer ou d’employer de la force pour régler ce désaccord national vieux de plus de 100 ans et relancé après la découverte d’importants gisements de pétrole.
Le 14 décembre 2023, le président du Guyana, Irfaan Ali (à gauche avec la barbe) rencontre Nicolas Maduro, président du Vénézuela (à droite en chemise blanche) à Saint-Vincent et les Grenadines
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©Facebook/President Irfaan Ali
cette rencontre est prévue au Brésil en début de 2024 pour poursuivre les négociations.
La dispute est également devant la Cour internationale de justice (CIJ), un tribunal que le Venezuela ne reconnaît pas.
Les un couple de pays ont promis de maintenir le dialogue.