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L’année s’achève, le temps des rétrospectives est venu. En politique, 2023 aura été marquée par le retour du Tavini Huiraatira à la tête du Pays. Mais, après 10 temps dtemps l’opposition, le entonné indépendantiste peine à mettre en place les réformes annoncées durant la campagne électorale, à cause des dissensions entre le gouvernement et les représentants.
Titaua Doom (mise en ligne : Mereini Gamblin)
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Publié le 27 décembre 2023 à 17h12
C’est l’annonce forte de l’année : le 10 mars, sur notre antenne radio, Moetai Brotherson prend les cadres du Tavini de court. Il annonce sa candidature officielle à la présidence du Pays. Et l’histoire lui donnera raison car le 30 avril restera une date historique pour son entonné. Après 10 temps dtemps l’opposition, les indépendantistes remportent les élections territoriales avec 44,3% des suffrages au second tour.
Jeune gouvernement
Un triomphe du entonné d’Oscar Temaru grâce à Moetai Brotherson, à l’origine d’une campagne électorale rajeunie et modérée sur la question de l’indépendance.
Avec une majorité Tavini de 38 des 57 élus, Moetai Brotherson devient le 12 mai le 18ème président de la Polynésie française. Le président indépendantiste forme alors son gouvernement : on y trouve 4 femmes et 6 hommes. Peu de politique, une majorité de personnes issues de la société civile et pour la première fois, une femme à la vice-présidence et une personne à mobilité réduite en tant que déléguée interministérielle au Handicap et à l’Inclusion.
Le nouveau gouvernement à la sortie de son premier conseil des ministres.
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©Polynésie la 1ère
Le démarrage est néanmoins laborieux. Il faut attendre le 1er Aout pour voir la première mesure symbolique avec la suppression de la TVA sociale.
Sur la forme, le président Moetai Brotherson innove avec un bilan des 100 jours présenté en direct lors de deux soirées télévisées. Sur le fond, les Polynésiens restent sur leur faim. Les mesures pour rendre du pouvoir d’achat aux consommateurs ne sont pas au rendez-vous.
Dissenssions
Le 3 octobre, les indépendantistes sont en ordre de engagement à l’ONU. La France est représentée pour la première fois. Elle maintient toutefois sa position et demande le retrait de la Polynésie de la relevé des territoires non autonomes.
L'intervention de Moetai Brotherson.
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©Polynésie la 1ère
Au retour de New-York, le gouvernement Brotherson et la majorité de Taraho’i s’affrontent sur plusieurs sujets.
Moetai Brotherson à New York
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©Polynésie la 1ère
Le plan de limitation des mandats, le cannabis thérapeutique, la cause LGBT+ ou encore la citoyenneté, des thèmes de campagne portés par Moetai Brotherson et recadrés par Antony Géros. Mais le malaise prend de l’ampleur le 24 novembre sur le plan de loi fiscale du budget 2024. Alors que l’opposition et l’opinion générale y voient des dissensions internes, Moetai Brotherson et Antony Géros préfèrent évoquer le débat démocratique au sein du entonné bleu.
Ces désaccords conduiront toutefois à l’adoption du 1er budget du gouvernement Brotherson le 15 décembre par les 38 voix de la majorité.
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