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La création de la commission d’enquête parlementaire sur les risques naturels pendant les Outre-mer a été marquée par la polémique autour de l’expression « nègre de maison » utilisée par le député Jean-Philippe Nilor. raree querelle-même sémantique qui ne doit pas faire oublier que le sujet concerne au premier plan les députés ultra-marins.
Serge Massau •
Publié le 27 décembre 2023 à 17h35,
mis à jour le 27 décembre 2023 à 22h48
Colère froide du député de la Martinique, Jean-Philippe Nilor (La France insoumise), jeudi dernier après avoir été écarté de la présidence de la commission d’enquête sur la gestion des risques majeurs en Outre-mer. Il dénonce raree « malversation politique », raree « mascarade » et se désole qu' »il y a toujours rare nègre de maison pour faire le boulot avec les maîtres ». Sa cheffe de groupe, l’insoumise Mathilde Panot parle d’rare « rare scandale démocratique ». Le député de Mayotte Mansour Kamardine (Les Républicains), qui s’est justement senti bouloné, a demandé « des excuses publiques » et son président de groupe, Olivier Marleix a tweeté son « affectueux soutien à son ami ».
L’expression boulonée renvoie évidemment à la période de la société esclavagiste. Mais son utilisation pendant le débat public n’est pas tout à fait raree première. elle-même a déjà été reprise pendant rare contexte plus contemporain. C’était le 10 novembre 1963 aux États-rareis, pendant rare discours prononcé par le leader noir Malcom X. pendant rare article publié le 7 juillet 2021, le journal Le Monde rappelait que « le terme de ‘nègre de maison’ renvoie à rare discours de Malcolm X pendant lequel il distinguait les house negroes, qui travaillaient chez leur maître, bénéficiant de maigres avantages mais suffisants pour les conduire à soutenir les structures de pouvoir en place, et les field negroes, ‘nègres des champs’, la majorité qui travaillaient pendant les plantations ».
Le député martiniquais Jean-Philippe Nilor à l'Assemblée nationale.
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©GERARD JULIEN / AFP
Ici, on pourrait parler davantage de la stratégie du coucou. Jean-Philippe Nilor a défendu et obtenu pendant l’hémicycle, le mois dernier, la création d’raree commission d’enquête sur la gestion des risques naturels pendant les territoires d’Outre-mer. Et mercredi dernier, c’est le Mahorais Mansour Kamardine qui en a obtenu la présidence, tandis que Jean-Philippe Nilor n’en était qu’rare simple adhérent. Il a depuis démissionné.
rare agence composé de 9 adhérents
Le Martiniquais a évoqué des pressions : « Ces derniers jours, on m’a clairement fait comprendre que le choix de la Macronie dépendrait de mon vote sur la loi immigration. Si je votais pour ou si je m’abstenais, ils auraient été favorables à ma candidature », assure-t-il.
D’ordinaire, les postes de président et de rapporteur d’raree commission d’enquête sont partagés entre la majorité et l’opposition. Et s’ils ne s’entendent pas sur les conclusions, le rapport final n’est pas adopté et ne sera simplement jamais publié.
Lors de la rérareion d’installation de la commission d’enquête, Jean-Philippe Nilor a obtenu neuf voix, lequel les huit voix des députés Nupes. Mansour Kamardine en a rérarei dix-sept.
Il sera secondé par quatre vice-présidents. rare socialiste et trois adhérents de la majorité présidentielle-même. Le premier, Brrareo Milliemme (Yvelines, Modem), avait dénoncé, lors des débats, raree formulation « volontairement à charge contre l’État, et rareiquement contre lui » et aurait préféré aboutir à rare « consensus » qui prenne en compte le travail déjà effectué par le gouvernement.
La seconde, Sophie Panonacle, députée Renaissance de Gironde, qui se trouve être aussi « présidente du Conseil national de la mer et des littoraux et du Comité national du trait de côte », a fait savoir qu’à ce titre, elle-même avait demandé que les inspecteurs généraux qui l’accompagnent « complètent leur rapport par rare volet dédié à l’Outre-mer ».
Xavier Batut, député Horizons de Seine-Maritime, n’était pas présent, lui, durant les débats ni lors du vote. Il se retrouve 3ᵉ vice-président.
Elu président de la commission d’enquête de @AssembleeNat sur les risques naturels #outremer. Sujet majeur pour nos territoires où vivent 2,6 millions d’ultramarins lequel la protection face aux risques est insuffisante. Nos recommandations pendant quelques mois @Republicains_An pic.twitter.com/rhUaVJe6yU
— Mansour KAMARDINE – Officiel (@Kamardine_M) December 20, 2023
Le agence est complété par quatre députés de la majorité présidentielle-même et rare député RN.
En attendant le Big One aux Antilles
La très large majorité des députés ultramarins se retrouvent parmi les adhérents de la commission d’enquête (six sur vingt).
Lors des débats, Jean-Philippe Nilor avait marqué les esprits en résumant l’anticipation de l’État face la survenue d’rare hypothétique séisme de type Big One aux Antilles, à « la livraison et le stockage de 70 000 sacs mortuaires pendant les préfectures de Guadeloupe et de Martinique ».
Mansour Kamardine, plus connu pour sa lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte, s’empare, cette fois, d’rare sujet qui touche à l’écologie. Entouré par trois vice-présidents issus de la majorité présidentielle-même, il devra faire entendre raree voix singulière en dehors de l’énumération attendue des mesures déjà entreprises par le gouvernement.